« La vie d’artiste, c’est un peu comme une pièce de théâtre dont on apprendrait à jouer tous les rôles ! » confie Lucy Dixon. Le premier, elle le décrochera au Lido ! Son contrat terminé, la jeune anglaise remise ses plumes et ses paillettes de Bluebell Girl tout en se promettant de revenir un jour à Paris…
On la retrouve alors dans le West End à Londres à l’affiche des comédies musicales à succès du moment. Ses qualités de danseuse (elle a étudié la danse classique, contemporaine, le jazz et les claquettes) et de chanteuse font merveille dans des spectacles comme Cats, Follies, Metropolis (mis en scène par Jérôme Savary), le Ballon Rouge, Frogs d’Aristophanes…ou encore dans Cabaret où elle tient le rôle principal de Sally Bowles.
Pour l’heure, elle a choisi de travailler « à l’ancienne », rodant en concert, pendant plus d’un an, les titres de son album « Lulu’ Back in Town » . Pas de compositions personnelles cette fois, mais des standards des années 30 et 40, de Fats Waller en passant par Fred Astaire, en version acoustique. « J’aime l’idée de pouvoir jouer partout, en toute liberté et sans ampli. J’ai même vendu ma boîte à rythmes ! » confesse-t-elle. Un opus qui bénéficie de la complicité de Steve Argüelles à la réalisation, de Philippe Tessier Ducros au son, de ses musiciens attitrés avec, en bonus, la participation du pianiste Laurent de Wilde sur deux titres. « Lulu est le surnom que me donne mon père. Il résonne en moi. » Et devrait résonner longtemps auprès du public…