Chacune des chansons de Charles-Baptiste prend des allures de lettre ouverte. Formé au Conservatoire, le pianiste parisien originaire des Pyrénées, s’est appliqué à suivre la méthode de John Lennon «Écris tout ce que tu as sur le cœur et fais rimer.» Résultat, chacun de ses disques est comme «un adieu à une obsession» dont il se délivre avec des mots simples escortés par des mélodies pop que l’on retient et desquelles s’échappe une mélancolie réconfortante. Il livre avec «Grand Enfant» un troisième album (2023) où les vérités nues se parent de volées de cordes qui magnifient ses compositions. Ou l’art de nous rappeler, qu’il existe toujours «une féerie secrète derrière le masque de la réalité».